lundi 27 octobre 2014

De Santo André à Itaparica

12°53.377S 38°41.045W

Itaparica, Bahia


Le mercredi 22 octobre 2014 – Coup de vent

13H00 : Je suis assis dans le cockpit de La Boiteuse et je ronge mon frein en attendant la marée... A priori le bateau est prêt depuis un moment déjà, mais pour m'éviter les déboires de mon arrivée je dois attendre l'étale de marée haute afin de quitter le rio en toute sécurité. Comme d'habitude avant un départ j'ai l'estomac noué, mais j'ai quand même réussi à avaler un petit sandwich, et je sirote un café en observant la rive. Encore deux heures à attendre...

Le vent est au sud comme prévu, avec son cortège de nuages bas, gris et lourds. Quelques gouttes de pluie tombent de temps en temps.


13H15 : Tien, c'est bizarre... La Boiteuse vient de se mettre en travers du courant ce qui indique que la renverse commence avec une heure et demi d'avance. Je regarde le plan incliné à côté du restaurant, et je vois que l'eau a commencé à le recouvrir... Ça ne montera pas plus haut, alors on y va !

Je hisse les 25m de chaîne à la force de mes petits bras musclés et vroum on est parti ! Je m'applique à suivre les instructions que les pêcheurs m'ont données en piquant droit sur le récif. Puis, à seulement quelques mètres je vire afin de le longer au plus près. J'ai les yeux rivés sur le sondeur : 4m, 3,60m... 5m ! C'est bon on est passé ! Ouf ! Je peux recommencer à respirer !

14H00 : Cap au 90°, plein est, afin de déborder les récifs qui minent l'endroit jusqu'à trois milles des côtes. La mer est calme et le vent du sud-sud-ouest plutôt faiblard. Je hisse la grand voile avec un ris, déroule le foc en grand et j'arrête le moteur.


14H15 : Heu... Ça se lève sérieux là...


14H45 : Petite demi-heure légèrement flippante. Le vent a déboulé comme un malade, et je me suis fait cueillir avec un peu trop de toile. J'ai dû prendre le deuxième ris en urgence avec des rafales à 25 nœuds et une mer qui soudainement est devenue blanche. Je suis trempé et le bateau gîte terriblement. Vivement que je m'écarte pour pouvoir abattre un peu... Mais pour l'instant j'ai encore des récifs à parer, alors il faut que je serre les dents.

15H25 : Ça a l'air de se calmer un peu. J'ai pu abattre et nous voilà cap au 45°, 5,5 nœuds de vitesse avec deux ris dans la GV et même pas ¼ de foc. La pluie est de la partie. Une espèce de crachin breton mais néanmoins persistant.


16H00 : J'ai un putain de mal de mer...
Sale gueule

20H25 : Ça va un peu mieux. Je suis resté couché au fond du cockpit à attendre que ça passe. Le vent qui s'était un peu calmé a redoublé dans les minutes qui ont suivi et il s'est mis à tomber des seaux d'eau. Tout est trempé... Désolé si je ne suis pas très bavard, mais le fait d'écrire me file la nausée. D'ailleurs, tant qu'à faire vous m'excuserez aussi pour le petit nombre de photos qui va illustrer cet article. Pendant toute la traversée je n'ai eu ni le cœur ni l'estomac à ça.

C'est quoi cette lumière droit devant ? Fait chier, on dirait qu'il n'y a pas que moi qui sois assez taré pour sortir un jour pareil ! La mer est grosse maintenant et j'entends les vagues qui déferlent à grand fracas dans le noir. Mais qu'est-ce qui m'a pris de partir aujourd'hui bordel !


Le jeudi 23 octobre 2014 – Je récupère

06H30 : La nuit a été très difficile. Une fois passé la lumière que j'avais repéré, c'était un pêcheur en train de remonter ses filets, je me suis recouché et j'ai essayé de dormir. Toute la nuit ça a été mal de mer, pluie, vagues de cinq mètres et vent à décorner les bœufs. La totale quoi. Et maintenant c'est pire puisque c'est mal de mer, pluie, vagues de trois mètres et pas de vent ! La Boiteuse n'avance plus et se fait ballotter dans tous les sens et mon estomac aussi.

Tout à l'heure, en montant sur le pont pour démêler la contre écoute, j'ai trouvé un petit poisson volant. C'est le premier depuis... deux ans au moins ! Touline s'est jetée dessus comme la vérole sur le bas clergé. Moi je n'ai rien avalé depuis hier midi.

Allez, je crois que je vais allumer Mercedes...

Séchage
10H25 : Nous sommes toujours au moteur sous un soleil plus que bienvenu. Mes affaires sèchent sur les bancs et moi j'essaye de ne pas bouger en fixant la ligne d'horizon afin de me débarrasser de ce mal de mer qui persiste. Pas un chat sur l'eau. La mer se calme peu à peu.

Étant donné que cette navigation est tout sauf plaisante, j'ai pensé un moment l'écourter et faire escale à Camamu. Il faut que vous sachiez que selon les guides nautiques il y a deux incontournables au Brésil : Ilha Grande (ça c'est fait) et Camamu. Dans le genre dédales de petites îles tranquilles dans une baie paradisiaque Camamu est un spot quasi obligatoire pour les voiliers de voyage. Hélas, étant donné notre timing je ne pourrais y arriver qu'au milieu de la nuit. Et m'aventurer de nuit dans ce labyrinthe d’îlots et de bras de rivière à la profondeur douteuse ne serait pas raisonnable. En plus je ne connais pas les horaires de marée. Donc, on va continuer jusqu'à Itaparica. On devrait y être demain à la mi-journée, surtout si on doit continuer au moteur...


La nouvelle barre et l'ancienne
11H15 : Je regarde ma nouvelle barre, et je trouve qu'elle est belle. Car oui, pendant que j'étais à Santo André j'ai fait la connaissance d'un menuisier, Jarbas, et l'idée m'est venue de lui confier la fabrication d'une barre pour remplacer l'ancienne qui commençait à se fendre par le milieu. Et franchement le résultat est au delà de mes espérances. Elle est en lambi un bois local dur, dense et naturellement hydrofuge. Franchement, j'ai eu une bonne idée de la faire fabriquer...

13H30 : Bravo Gwendal ! J'ai réussi enfin à avaler quelque chose. Je me suis fait quelques tartines de pain beurrées avec un café. Le petit-dèj de la mi-journée ! J'espère que je vais pouvoir le garder... remarquez je dis ça, mais même si je suis malade à en crever, je ne vomis jamais. Il faut dire que j'ai souvent l'estomac vide quand ça m'arrive.

15H00 : Vous voulez que je vous dise pourquoi je suis content d'aller à Itaparica ? Et bien parce que là-bas j'ai de grandes chances de pouvoir m'amarrer dans une vraie marina et rencontrer mes congénères voyageurs. Ça me manque la vie de ponton si vous saviez... Parce que mine de rien cela fait presque cinq mois que La Boiteuse est en autonomie complète, et moi aussi par conséquent. Sans parler de Touline. Et ce n'est pas parce que j'ai arrêté de vous dire combien je hais les mouillages, que j'ai finalement appris à les apprécier avec le temps ! Loin s'en faut !

15H40 : Il s'est passé un truc bizarre ce matin, mais j'étais encore un peu trop patraque pour vous en parler. Alors que j'étais endormi au fond de mon cockpit, Touline m'a sauté dessus à pattes jointes pour ensuite, immédiatement, rejoindre sa place habituelle sous la capote. Je me suis bien sûr réveillé en sursaut, puis presque automatiquement je me suis levé pour faire un tour d'horizon. Rien, pas un péquin comme depuis ce matin. Je regarde la chatte et je lui demande ce qui lui a pris. Elle n'a apparemment ni faim ni soif, pas plus qu'envie de jouer puisqu'elle a rejoint sa place et semble vouloir se rendormir...

Tu sais que tu es casse-couil... Mon regard tombe alors sur le compas, et je constate qu'on a dévié de 30° par rapport au cap. Et un autre coup d’œil me permet de voir que le pilote automatique est arrêté !

Je remet en route, avec le bon cap, puis je m’interroge. Croyez-vous qu'elle m'a réveillé parce qu'elle a sentie qu'on déviait de notre route ? C'est vrai que le balancement du bateau a changé puisqu'on a changé d'angle par rapport à la houle, et comme je dormais profondément je ne m'en suis pas rendu compte... Mais quand même, j'ai un peu de peine à y croire. Je savais déjà pouvoir compter sur Touline pour me prévenir de l'approche d'un bateau, d'une bande de dauphins, ou lorsqu'un poisson a mordu à la ligne de traîne. Mais là quand même... Je suis perplexe.

Jarbas le menuisier

16H15 : Bon, j'aimerais bien que la brise revienne siouplait ! Parce que sinon je vais devoir refaire le plein de gas-oil ! Nous en sommes à presque dix heures de moteur maintenant.


17H45 : La nuit tombe. J'ai rajouté deux fois 10 litres de GO dans le réservoir principal.

18H00 : Je décide, après moult essais et tergiversations, de continuer au moteur. Tant pis pour le carburant, mais j'ai vraiment envie d'arriver demain avant la nuit. Donc, j'ai pas le choix je dois maintenir une vitesse d'au moins 4,5 nœuds. Heureusement, Mercedes tourne comme une horloge.

Le vendredi 24 octobre 2014 - Bahia de Todos os Santos

04H50 : Très belle nuit si on la compare à la précédente. Le vent, il y en a un tout petit peu, a tourné au sud-ouest et j'ai dû tirer deux bords afin de garder les voiles en appui du moteur. On devrait arriver vers 14H00, c'est cool !

05H00 : Je pense qu'en arrivant je vais d'abord mouiller à l'extérieur de la marina. Puis dans un second temps j'irais tâter le terrain afin de voir : Petit un, le prix. Petit deux, dans quelle mesure ils sont prêt à accueillir un clandestin dans mon genre.

Donc ma Touline, je ne te promets rien si ce n'est de faire mon possible pour que tu puisses te dégourdir les pattes ! Et si vraiment ce n'est pas possible, il ne faudra pas m'en vouloir d'accord ?


06H00 : Point du matin. Il reste trente milles avant d'entrer dans la baie de Todos os Santos. Le vent est au sud-ouest et fait cravacher La Boiteuse. J'ai presque envie d'arrêter le moteur... Allez, encore deux petites heures et ensuite on voit.

06H20 : Terre en vue ! J’aperçois les buildings de Salvador.


06H30 : Mercedes fonctionne parfaitement depuis vingt-quatre heures. Brave fille !


07H15 : La ville de Salvador est bien visible maintenant. J'aperçois toute une série de hauts immeubles perchés sur une colline toute en longueur. Dans mon souvenir je ne crois pas qu'il y en avait autant... Car je suis déjà venu à Salvador, c'était il y a 26 ans. Il faudra que je vous raconte cette histoire un jour. A moins que cela ait déjà été fait... Je ne sais plus. Vous me direz.

Bref, Salvador de loin, c'est grand.


07H40 : C'est rigolo, mais je n'ai plus besoin de regarder la carte sur mon ordinateur pour savoir combien de milles il me reste à faire. En effet, comme j'avance plein nord il me suffit de voir défiler les chiffres de la latitude sur le GPS. 13°16', pour aller à 12°55' ça fait 21 milles (Un mille marin = Une minute d'angle sur un méridien, tout le monde sait ça !)

07H55 : Merde, j'ai cassé le tuyau de ma pipe. Heureusement j'en ai une ou deux en back-up. Même si la plus potable est rafistolée avec des bouts de scotch, elle fera l'affaire.


08H15 : J'ai rajouté 20 litres de gazoualle. Avec ça je suis tranquille jusqu'à ce soir, au cas où. Pendant que je faisais ça, j'ai pu assister à l'envol de toute une troupe de poissons volants.


09H00 : C'est incroyable comment les dernières heures peuvent être les plus longues. J'observe la côte qui se fait de plus en plus précise, et je me perds dans mes rêveries. Et puis je regarde ma montre pour me rendre compte qu'il n'est que cinq minutes de plus que la dernière fois ou je l'ai regardée...

Au fait. Loin de moi l'idée de vous inquiéter, je le dis juste pour ceux qui voudraient un jour naviguer dans ces eaux, mais selon radio-ponton, toutes nationalités confondues, Salvador est de loin la ville la plus dangereuse au Brésil pour les voyageurs en bateau. Je ne vous dis pas la réputation de merde. Tous ceux que j'ai croisé m'ont raconté des tas d'histoires, vols de toutes sortes, avec ou sans agression, avec ou sans arme, avec ou sans blessure, avec ou sans mort... Bref, c'est pour ça que je préfère me rendre sur l'île en face, Itaparica, car je compte bien ne pas vérifier si cette appréciation est vraie.

Rien que de savoir que je vais peut-être devoir fermer le bateau quand je m'en vais, ça me gonfle... D'ailleurs, où est-ce que j'ai rangé les clefs ? La dernière fois que je m'en suis servi c'était il y a trois ans à Agadir... Et encore c'est parce que je partais quatre jours et qu'Alex et Xavier gardaient Touline !

Salvador do Bahia

Onze heures pile : Je double la cardinal est qui marque l'entrée de la baie de Tous les Seins. Sur ma droite se déroule Salvador, gigantesque tas de briques et de ciment. Sur ma gauche l'île d'Itaparica, avec ses airs de petite côte d'Azur... Il ne reste qu'une douzaine de milles et on y est !


11H15 : La couleur de l'eau a changée. En quelques milles nous sommes passé d'un bleu profond et sombre à un bleu ciel et laiteux. C'est parce qu'en quelques milles nous sommes passé de 1600 m de fond à 25 m ! D’ailleurs cette remontée subite soulève une houle cassante et désagréable. Heureusement, on l'a dans le cul. La baie de Salvador do Bahia est splendide.

12H40 : Je vois toute une bande de petits dauphins qui chassent. Ils m'ont l'air bien plus intéressés par le filet que vient de poser un pêcheur que par la quille de La Boiteuse.


13H00 : J'aperçois la marina et les bateaux mouillés à l'extérieur. J'essaye de faire le lien entre ce que je vois et les différents plans et cartes dont je dispose. C'est pas évident. C'est plein de marques, de cardinales, de piliers plus ou moins significatifs... Tout en surveillant le sondeur, je m'approche et un type m’interpelle sur le ponton flottant en me proposant de prendre mes amarres. Pourquoi pas ? Sauf que je n'ai rien préparé puisque je pensais mouiller à l'extérieur !

Je fais un tour d'honneur, histoire de sortir les aussières et de les installer à l'avant et à l'arrière, puis je me représente pour aborder. Le type me fait alors de grands gestes pour me dire que j'ai oublié de mettre les pare-battages ! Con de moi ! Ça fait cinq mois que je n'y touche plus à ces trucs-là ! Je refais un tour, et enfin je me pose comme une fleur le long du ponton.

C'est pas trop tôt !
Quelques minutes plus tard le marinheiro me dirige vers les bureaux pour rencontrer le responsable, et je commence à lui faire mon show. Je suis fatigué, ça fait cinq mois que mon bateau n'a pas connu les services d'une vraie marina, mais j'ai quelques soucis avec mes papiers... Bref, je lui fais mon numéro de Caliméro tout en jouant carte sur table. Le gérant a l'air compréhensif. Et il me répond qu'il n'y a pas de problème du moment que j'ai les papiers d'entrée dans le pays. Parfait !


C'est le lendemain que les choses se sont gâtées. D'abord Touline est tombé à l'eau pour la quarante-et-unième fois. Un petit bain matinal comme pour renouer avec les bonnes habitudes ou bien faire son intéressante auprès des voisins qui se sont bien sûr tous entichés de cette pauvre petite gatinha  ! Cabotine va ! T'es bien comme ton père !

Ensuite, le gérant de la marina ne sachant pas vraiment comment gérer ma situation m'a un peu fait flipper pendant quelques heures. Mais au final nous sommes tombé sur un accord. Il ne me balancera pas et me laissera utiliser la marina, et si une autorité quelconque vient à débarquer il dira que je suis arrivé la veille. Mais j'ai bien conscience que le coin n'est pas très sain pour moi... Les autorités bahianaises sont probablement les plus chiantes du Brésil car elles ont compris les premières qu'il y a pas mal de fric à se faire en saisissant les bateaux étrangers en délicatesse avec l'immigration. C'est même carrément un bizness par ici avec son lot de corruption. Donc, on ne va pas s'attarder même si le lieu est relativement tentant.

Alors oui, je sais que je dis toujours ça et qu'au final j'ai tendance à m'incruster à chaque fois dans le paysage, mais là la situation est différente. C'est de mon bateau qu'il s'agit. De ma maison, de ma vie. Et je n'ai franchement pas envie de jouer avec.


Ben quoi ?
Allez, pour finir je vous dirais qu'après un weekend passé ici mes vœux ont été comblés ! J'ai retrouvé toute une bande de marins voyageurs plus ou moins en escale prolongée, dont quelques français et des argentins que j'avais croisé auparavant. Depuis mon arrivé ce ne sont que discussions animées dans les cockpits, échanges et partages... Je suis ravi !
Quant à Touline, je lui pardonne la frayeur qu'elle m'a faite de disparaître pendant vingt-quatre heures, tant elle semble heureuse de pouvoir de nouveau batifoler sur les pontons et de s'inviter sans permission dans les voiliers voisins ! Elle aussi semble ravie !

Enfin libre de faire des conneries !
petit matin à Itaparica
La Boiteuse se repose, et moi aussi

11 commentaires:

Eric D. a dit…

[i]"la baie de tous les seins"[/i],c'est ce que tu as écrit : toi tu as vraiment besoin de rencontrer quelqu'un ! ^^
à part ça on peut comprendre qu'avec des naves un peu pourries comme celle-ci, tu préfères les escales ... courage, bientôt le courant sera avec toi pour remonter !

Monique a dit…

Oui j'ai remarqué "la baie de tous les seins " aussi !!!!!
Mon petit chéri, va falloir trouver de la compagnie féminine dans la marina !!!!

Nave encore un peu secouante, mais belle arrivée et accueil plutôt sympathique ...

Et n'attends pas le 50ème plouf de la duchesse pour lui offrir un petit gilet de sauvetage...

Anonyme a dit…

Comme d'hab. Je lis tes articles et je navigue, par procuration. C'est venu avec son lot de suspens, de dynamique, de rythme et de petit calembour marrant (de tous les nichons de la mort kitue kifémal... je l'avais oublié depuis les années 90 quand j'allais rendre visite à un copain dans le Cotentin et il me disait "tu sors de la 4-voies en direction de Lieusein... ça s'écrit comme à l'église, obsédé, và...). Et la barre, l'est vraiment belle.

aglae75 a dit…

Ouf c'est bien le calme après la tempête, imagine l'inverse, arrivée en catastrophe sana par battage dans la houle... Le cauchemars quoi. Sinon tu ne m'étonnes pas si t'as le mal de mer, tu connais la règle des 4F je pense, alors mange! boudiou au lieu de te torturer comme ça, je vais croire que t'es masochiste en plus d'être en mal de belles.
Bon j'arrête de t'engueuler, repose toi bien, tu l'as mérité et fais de "beaux" rêves. ;)

sonia a dit…

Le coup de Touline, c'est mystérieux... Et ça le restera !
Mais la pauvrette ! Encore un bain ...
Mais si je te lis bien, tu n'as pas trop intérêt à t'éterniser par là.... Bouge dès que tu peux, captain ! Pas la peine de jouer !

Unknown a dit…

Que d'aventure en si peut de temps! contente de savoir que ton ado est rentrée au bercail ;)
Et je croise les doight pour les flics, j'ai du bol ils ne peuvent pas saisir ma moto...
Bix

Gwendal Denis a dit…

@Eric : Mais même avec des baves jolies, je préfère tout de même les escales Eric !

@Monique : Ai-je besoin de préciser que le jeu de mot était volontaire ? Cela dit, le fait est qu'un peu de compagnie me ferait certainement du bien.

@Gubragh : Moi j'aime l'expression : Ne plus savoir à quel sein se vouer...

@Aglaé : Je sais bien qu'il faut manger ! Mais franchement j'ai pas envie lorsque je dois prendre la mer. C'est parce que dès que je mange j'ai envie de dormir !

@Sonia : Mystère de chez mystère en effet. Cette chatte ne cesse de m'étonner.

@Sandrine : Je garde profil bas ne t'en fais pas. Et puis je ne vais pas rester longtemps... (pour de vrai !)

Greg a dit…

Après les dauphins de Moitessier, le félidé de Gwendal. Bon vent!

Pierre Vigna a dit…

Taratata quand ta vie en dépend, que tu sois chat ou tonneau de bière il te vient des intelligences insoupçonnées! Ta chatte elle a bien compris où était le nord. Maintenant il faut qu'elle différencie le haut du bas, le sec du mouillé et elle pourra prendre ses quarts comme tout bon équipier.
La baie de tous les saints... J'espère que tu réécoutes Moustaki au moins.
Pierre

Gwendal Denis a dit…

@Greg : J'y ai pensé aussi... Maintenant quand elle a un comportement bizarre, j'ouvre l’œil et je vérifie tout.

@Pierre : Ce n'est pas ma génération Moustaki :) En ce moment je réécoute Les Béruriers !

guerdy a dit…

Bonjour Gwendal,

Merci pour ce récit, ainsi que pour les belles prises de vue, je te souhaite un séjour reposant.

Cher Gwendal dis à mon collègue Jarbas que les Z de ses volets sont à l'envers ! ! !

Guerdy